UGITECH, une affaire de compétences

Est-ce que l’apprentissage est une bonne formule ?

"Le résultat parle de lui-même. Ces personnes se sont investies dans leur projet. Accompagnées par l’entreprise au travers de leur  « maître d’apprentissage » et de leurs parrains, elles ont atteint leurs objectifs et je les félicite. La majorité d’entres elles se verront proposer un contrat d’embauche. Il y a un an, nous avons souhaité maintenir ces formations et ce malgré le contexte très défavorable. Cela a été le bon choix car nous constatons déjà aujourd’hui que le marché de l’emploi de notre bassin se tend très vite en terme de qualification ! Aujourd’hui, en production, le bac est un plus pour les candidats que nous recrutons. Ce niveau va leur permettre de répondre au besoin de conceptualisation de plus en plus grand. Il est important d’avoir une vision globale production, maintenance, qualité…. La formation PSPA répond à ce besoin de qualification. Elle présente l’avantage, au travers de l’alternance , d’avoir des personnes compétentes sur nos outils spécifiques. Nous les avons vu évoluer durant deux ans et lorsque leur responsable hiérarchique leur propose un contrat de travail à l’issue de leur apprentissage , c’est qu’elles ont démontré leurs capacités techniques et comportementales. D’ores et déjà, nous pensons à 2013, et nous sommes en cours de recrutement de la 3^ème promotion PSPA qui intègrera Ugitech en septembre prochain."

Après les PDV, il y a eu une perte de compétences, comment gérer cela ?

"En 2009, en mettant en place un plan de départs volontaires plutôt qu’un plan social, nous avons privilégié une alternative modérée. La mise en œuvre du PDV1 a été rapide et les  conséquences ont été pénalisantes  en terme de pertes de compétences. En fin d’année, les personnes concernées par le PDV2 vont à leur tour quitter l’entreprise . Nous sommes et nous serons attentifs à ce que les départs se fassent en assurant au mieux le transfert de compétences. L’encadrement, accompagné par DRH, doit mettre en place les moyens nécessaires (mobilité interne, formation, accompagnement …) pour assurer ces transferts. De plus,  afin de renforcer nos compétences un plan d’embauches est en cours dans tous les sites et services de production d’UGITECH."

Quelle est votre vision de l’avenir d’UGITECH ?

"UGITECH est le premier employeur de Savoie. Il est évident que la force de l’entreprise, sa renommée, son savoir-faire sont liés aux compétences des femmes et des hommes qui la font fonctionner. Nous sommes actuellement dans un courant positif mais nous avons encore des challenges à relever dans tous les domaines  Santé/ Sécurité, délai, qualité... La réussite passera par l’engagement de chacun au service du collectif, au service du client. Pour cela, il est indispensable que chaque salarié d’UGITECH trouve un intérêt dans ce qu’il réalise. Le rapport entre l’entreprise et ses salariés doit se positionner dans une logique « gagnant / gagnant ». Chacun, dans ses agissements, porte une responsabilité sur l’avenir d’UGITECH. Nous avons réalisé un travail important avec les partenaires sociaux sur des sujets comme l’Intéressement, le travail des  handicapés…  d’autres sont toujours en cours comme la prévention des risques psycho-sociaux. Il nous faut persévérer dans le dialogue !"

En conclusion ?

"Tout d’abord un mot sur l’équipe Lot3. Elle a réalisé une brillante démonstration de ce que des équipes d’UGITECH sont capables de faire. Ce travail s’est fait dans des conditions pas toujours faciles et pourtant  le résultat est au rendez-vous.  Je leur tire mon chapeau !"

"Dans l’entreprise, je vois beaucoup d’équipes très motivées, très compétentes à l’image de ces femmes et hommes qui ont mené à bien ce projet stratégique et j’ai envie de les encourager qu’ils soient en production, au commercial et en support. Nous sommes tous liés ! Je  souhaite à tous de bonnes vacances méritées, et j’ai une pensée particulière pour le personnel de maintenance qui lui aussi réalise un travail stratégique pour l’entreprise et qui sera une nouvelle fois à l’œuvre pendant l’arrêt annuel d’été."